Comment reconnaître les différents type d’USB ?
On le retrouve un peu partout, pour relier nos ordinateurs, charger nos téléphones ou encore transférer des données d’un appareil à l’autre. L’USB fait partie de notre quotidien. Curieux et observateur que vous êtes, vous aurez certainement déjà repéré les formes et les couleurs que peut prendre ce connecteur. Oui, depuis sa création en 1996, l’USB a connu moult déclinaisons et évolutions. Alors, comment reconnaître les différentes versions de l’USB ? A quoi correspondent les dénominations 1.0, 2.0, etc. ? Dans la suite de l’article, je vous propose de braquer les projecteurs sur l’USB pour que l’on puisse y voir plus clair.
Un port USB c’est quoi ?
Cette connectique est née de la volonté de disposer d’un port standard pour relier des périphériques sur un PC. Auparavant, pour brancher un clavier, une souris, du son ou l’écran, il fallait utiliser un port spécifique.
C’est en 1996 que sort l’Universal Serial Bus, plus communément appelé l’USB. Cette connectique révolutionnaire pouvait assurer une forme de polyvalence remplaçant ainsi plusieurs ports de l’ordinateur. Cette connectique permet de relier 2 appareils (ordinateur et périphérique) et permet l’échange de données dans les deux sens.
L’une de ses grandes forces vient du fait que les connecteurs USB sont capables de délivrer l’électricité. Ils sont donc capables de charger des appareils plus ou moins gourmands en énergie selon leurs générations.
Les différents Type d’USB (formes)
Pour sa simplicité d’utilisation et son faible coût de production, l’utilisation de l’USB s’est vite démocratisée. Son succès va suivre les avancées technologiques avec un fort besoin de miniaturisation, un débit de données toujours plus élevé et des tensions électriques plus importantes. Il se présente donc sous différentes formes et différentes versions. Voici comment les reconnaître :
Mâle ou femelle ?
Une règle reste constante d’un type à l’autre. A la manière dont 2 êtres biologiques s’unissent pour faire transiter les informations génétiques d’un côté à l’autre pour créer un nouvel individu (Voir cela plus en détail dans vos cours de biologie de 4e). L’USB possède une version mâle et une version femelle. Si vous avez bien suivi, c’est le connecteur mâle qui s’insère dans le connecteur femelle.
L’USB-A
Il est la représentation générale que le grand public se fait d’une connectique USB. Souvent appelé simplement « USB » par abus de langage, l’USB-A se reconnaît à sa forme rectangulaire.
Apparu pour la première fois en 1996, il est utilisé pour relier souris, clavier, imprimante, serveur ou clé à un ordinateur.
L’USB-B
Plus rare aujourd’hui, il est encore possible de voir de l’USB-B sur certains appareils. Parut au même moment que l’USB-A, sa forme plus singulière rappelle un maison dont le toit se serait affaissé.
Très utilisé en musique pour des appareils comme les amplificateurs, les serveurs audio, les lecteurs réseaux ou plus communément les imprimantes.
L’USB-C
Dernier membre du trio des lettres, l’USB-C est annoncé en 2014. Conçu pour remplacer à terme toutes les connectiques USB des appareils et devenir l’USB universel. L’USB-C fait comme ses grand frères mais en mieux ! Sa taille est déjà moins imposante, ce qui va de concert avec nos appareils toujours plus compacts et petits. Aussi, combien d’entre nous se sont agacés de ne jamais réussir à trouver le bon sens pour insérer un connecteur USB ? Le problème est balayé avec la possibilité d’insérer l’USB-C dans un sens comme dans l’autre.
Cette connectique est même capable de charger des appareils, de diffuser de l’audio et de la vidéo en plus du transfert habituelle de données que proposaient ses prédécesseurs.
Aujourd’hui, on l’utilise principalement pour le téléphone, la tablette, les ordinateurs portables, les casques, TV ou encore les appareils photos numériques.
Notez que le câble lightning d’Apple reprend les mêmes spécificités du câble USB-C mais est propre aux produits de cette marque.
Le mini USB
Comme son nom l’indique, il s’agit d’une version miniaturisée des connecteurs USB-A ou USB-B. Créé en 2000 pour suivre les formats des appareils toujours plus compacts, bien que l’USB-C lui volent aujourd’hui la vedette.
Initialement utilisé pour les manettes de jeu, les appareils photo et les caméras.
Le micro USB
Prenez la logique du mini USB et des appareils encore plus compacts et vous obtenez le micro USB en 2007. Majoritairement utilisé par les smartphones et les tablettes, cette connectique USB était longtemps reconnu comme le support de chargement universel avant l’avènement de l’USB-C (encore lui !).
Ces connecteurs USB à l’apparence improbable
Maintenant que le point sur l’apparence des connecteurs USB est fait, il est grand temps de parler des déviations et autres apparences surprenante que nos petites connectiques ont pu adopter en fonction des besoins.
L’USB-A Flip-clip
“Flip-clip” pour “tourner-insérer” ! Il s’agit d’un USB-A à double sens, créée pour on l’imagine bien : éviter d’avoir à trouver le bon sens d’insertion et esquiver quelques colères passagères.
Le micro-USB Flip-clip
L’idée est la même que pour l’USB-A flip-clip mais pour la version micro-USB du câble.
Le micro USB-B
Une simple variante du micro-USB classique, utilisé pour les smartphones et tablette principalement avec une intensité de courant de 500mA.
Le micro USB-B 3.0
Bien différents de son prédécesseur, le micro USB-B 3.0 possède ce qui s’apparente à une excroissance sur son côté. Il est capable de délivrer une puissance de courant de 900mA.
Souvent couplé avec un câble USB-A 3.0 pour une compatibilité avec un ordinateur.
L’USB-B 3.0
L’évolution de l’USB-B ajoute un garage au toit affaissé ! Compatible avec les prises en USB-B 2.0, l’inverse n’est cependant pas possible.
Les différentes générations d’USB (couleurs)
On le dit, on le rappelle : l’USB fait ses premières couches avec succès en 1996. Mais la connectique a su s’adapter aux besoins grandissants de la société en proposant un débit de données toujours plus important.
L’USB-IF, pour Universal Serial Bus Implementus Forum est une organisation à but non lucratif composé de divers constructeurs, développeurs système et fabricants de contrôleurs. C’est eux qui définissent les normes et certifications liées au marché de l’USB.
Pour reconnaître une connectique USB (A,B ou C) et sa génération : l’USB-IF a mis en place un code couleur et un nom qui lui est associé. La puissance délivrée par les connecteurs est liée à la génération de l’USB.
Un tableau plus complet et précis est disponible sur la page wikipédia lié aux connecteurs USB. https://fr.wikipedia.org/wiki/USB
Nom | Date | Débit | Puissance | Couleur |
USB 1.0 | 1996 | 1,5 Mbit/s | 5 V à 0,5 Adonc 2,5 W | Souvent Blanc |
USB 1.1 | 1998 | 12 Mbit/s | 5 V à 0,5 Adonc 2,5 W | Souvent Blanc |
USB 2.0 | 2000 | 480 Mbit/s | 5 V à 0,5 Adonc 2,5 W | Souvent noir |
USB 3.0 | 2008 | 5 Gbit/s | 5 V à 0,9 Adonc 4,5 W | Bleu |
USB 3.1 | 2013 | 10 Gbit/s | jusqu’à 100W | Turquoise |
USB 3.2 | 2017 | 20 Gbit/s | jusqu’à 100W | Rouge |
USB 4 | 2020 | 40 Gbit/s | jusqu’à 100W | Noir |
l’USB 4 est systématiquement utilisé dans les connectiques USB-C, il est donc impossible de le confondre avec de l’USB 2.0.
La puissance (en Watt) se calcule en multipliant le voltage (V) à l’intensité (A).
A partir de l’USB 3.1, la puissance standard fourni est de 10W, mais avec le Power delivery (technologie de charge rapide), le chiffre peut grimper jusqu’à 100W.
Conclusion
Il faut se rendre à l’évidence. Il existe donc un nombre très important de connecteurs USB. Voici une astuce pour les identifier et les nommer :
- Identifiez son genre : Mâle ou femelle (est-ce que la connectique peut s’insérer ou recevoir une insertion ?)
- Définissez son type grâce à sa forme ou taille : USB-A, USB-B, USB-C ?
- Regardez le code couleur et vous trouverez la génération et le débit qui lui est lié.
Si malgré cela vous avez des doutes pour identifier un connecteurs, vous pouvez vous aider du moteur de recherche visuel pour câbles / connecteurs du site internet Pearl.fr